Maison à vendre : que cherchent les milléniaux?

Maison à vendre : que cherchent les milléniaux?

La tranche des 20 à 35 ans, qui font partie d'un groupe appelé milléniaux, envahissent présentement le marché immobilier. Quel genre de maison fait battre leur coeur?


Si on s'attarde désormais aux milléniaux dans l'univers immobilier, c'est qu'ils sont devenus des acheteurs importants, et ce, tout récemment. Il y a cinq ans, les statistiques démontraient que la plupart des gens de ce groupe habitaient chez leurs parents ou en appartement. Pas seulement une conséquence de leur jeune âge, mais aussi parce qu'il leur était difficile de devenir propriétaire. Notamment à cause du prix élevé des propriétés ainsi que des exigences rigides concernant les prêts hypothécaires. Or, cette réalité a changé pour les plus âgés des milléniaux : ils travaillent depuis déjà quelques années, n'ont plus de dettes étudiantes et sont prêts à acquérir la maison de leur rêve. Mais quelle est-elle? Que cherchent-ils?

Vivre en banlieue

Selon une nouvelle étude, les milléniaux Américains seraient plus enclins à s'établir en banlieue qu'en ville. Des données qui collent également à la peau des Québécois. Plusieurs facteurs expliquent cette préférence, soient le prix supérieur de l'immobilier dans les grands centres, mais aussi l'envie d'une vie plus tranquille, loin du brouhaha. Selon certains experts, cela pourrait même occasionner un ralentissement de l'augmentation de la valeur immobilière en milieux urbains.

Au coeur de la nature

La vérité est que la banlieue est en réalité un deuxième choix pour les milléniaux, faute de pouvoir accéder à leur premier désir : vivre à la campagne, en pleine nature. En effet, selon un sondage de la firme Léger commandé par RE/MAX, 65 % des jeunes de 18 à 34 ans souhaitent habiter sur de grands terrains bordés d'arbres, près des cours d'eau. Or, ces milieux de vie sont trop éloignés de leur travail ou des points d'intérêt concernant leurs enfants, ce qui les fait plutôt pencher vers les quartiers résidentiels en périphérie.

De plus petites maisons

Vous connaissez sans doute le phénomène des mini-maisons, ces habitations qui n'ont pas plus de 300 pieds carrés et qui coûtent moins de 50 000 $. De plus en plus de jeunes semblent s'intéresser à ce type de propriétés. La raison principale est leur envie de diminuer leur impact écologique; la seconde, leur budget restreint. Par contre, les mini-maisons sont en si infime nombre au Québec que le choix est mince. Ainsi, les milléniaux soucieux de l'environnement se tournent vers le condo ou la maison de ville. 

Mais attention! Ils recherchent des habitations qui soient fonctionnelles malgré leur petitesse. Ce groupe d'âge raffole des pièces qui utilisent l'espace disponible en entier ou qui se transforment en ayant diverses vocations.

Une maison... pour la vie?

Une différence marquante qu'on trouve chez les milléniaux contrairement aux baby-boomers est que plusieurs sautent l'étape de l'achat d'une « première maison ». Auparavant, les premiers acheteurs se tournaient vers des propriétés à prix plus bas et qui ne correspondaient pas toujours à leurs besoins. L'idée était d'y habiter quelques années, puis de vendre pour acheter un produit immobilier plus adéquat. Selon le magazine Realtor, 33 % des milléniaux Américains ont dépensé en 2018 un minimum de 300 000 $ pour leur première propriété. Ce qui est un bon montant! En effet, si on compare le groupe des baby-boomers au même âge, ils se contentaient de maisons ne dépassant pas les 100 000 $. Il est vrai que les valeurs immobilières ne sont pas les mêmes aujourd'hui qu'à l'époque. Mais proportionnellement parlant, les jeunes de nos jours s'offrent des propriétés plus dispendieuses, mais qui répondent à tous leurs besoins afin d'y vivre plus longtemps.

Clé en main... ou rien?

C'est sans doute parce qu'ils investissent beaucoup pour une maison que les milléniaux s'attendent à ce qu'elle offre plus. En effet, la plupart d'entre eux se tournent vers les habitations qui ne demandent pas de travaux. Une demeure clé en main a toujours été populaire, mais aujourd'hui plus que jamais. Si bien, qu'il se pourrait que dans un avenir rapproché, les vendeurs doivent s'adapter en rénovant davantage avant de mettre en vente.

L'adaptation des courtiers

L'arrivée des milléniaux dans l'immobilier a d'autres conséquences sur le marché. Plus principalement dans le rôle du courtier. En effet, pour s'adapter à cette clientèle distincte, celui-ci a dû changer en partie sa façon de travailler. Par exemple, le courtier doit désormais communiquer par message texte ou par courriel pour rejoindre rapidement son client. Par téléphone, ce dernier risque de ne pas répondre. Cette relation qu'entretiennent les milléniaux avec la technologie se voit aussi dans leur méthode de recherche. Selon une étude de 2017 de la National Association of Realtors (NAR), 99 % des jeunes Américains entre 20 et 35 ans utilisent Internet lorsqu'ils magasinent des propriétés.

Mais ne vous inquiétez pas : avec un courtier RE/MAX, vous êtes entre bonnes mains. Ces derniers utilisent tous les moyens disponibles pour faire rayonner votre maison. D'ailleurs, peu importe votre groupe d'âge, ils sont là pour vous guider. N'hésitez pas à les contacter.

RE/MAX Québec

Par RE/MAX Québec

Par RE/MAX Québec

Chef de file du secteur de l'immobilier depuis 1982, le réseau RE/MAX réunit les courtiers les plus performants.